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Ernst Jünger, Orages d'acier

Je suis encore au tout début.

(Merci d'animer ce superbe forum)

50 nuances de Grey
Le style est très stéréotypique de la sous-littérature anglo-saxonne de masse, type Bridget Jones. L'auteur est une femme, aucun doute là-dessus. L'histoire est assez chiante et cucul-la-praline. Cependant, en sautant les racontages de vie de la narratrice, on arrive aux nombreuses scènes de cul. J'ai pu me masturber avec succès en lisant, donc un bon point, malgré le style 1er degré très proche de ce qu'écrit (écrivait?) Bret Easton Ellis au 2nd degré. (Désolé pour cette comparaison quelque peu incongrue, mais ma connaissance de la littérature américaine est relativement restreinte)

Tiens je suis plutôt étonnée que tu lises ça  

C'est ma maîtresse qui me l'a prêté. D'ailleurs elle dit que certains passages la font mouiller.

Pour revenir à l'histoire, on est vraiment dans le stéréotype de l'étudiante américaine de classe moyenne qui fantasme sur le grand patron riche aux as et tout-puissant. C'est assez affligeant de se rendre compte à quel point les femmes actuelles correspondent à ce stéréotype.

Lord Sodomizer a écrit:

(Merci d'animer ce superbe forum)

50 nuances de Grey
Le style est très stéréotypique de la sous-littérature anglo-saxonne de masse, type Bridget Jones. L'auteur est une femme, aucun doute là-dessus. L'histoire est assez chiante et cucul-la-praline. Cependant, en sautant les racontages de vie de la narratrice, on arrive aux nombreuses scènes de cul. J'ai pu me masturber avec succès en lisant, donc un bon point, malgré le style 1er degré très proche de ce qu'écrit (écrivait?) Bret Easton Ellis au 2nd degré. (Désolé pour cette comparaison quelque peu incongrue, mais ma connaissance de la littérature américaine est relativement restreinte)

Les femmes, cette sous-race d'armoires à foutre démontrent encore une fois avec cette œuvre leur infériorité.
Pour info, c'est même pas de la littérature, c'est une beauf lambda qui a écrit une fan-fiction et qui a réussi à se hisser en haut dans la machine à fric, rien de plus.

Je viens de finir La Sorcière de Michelet :
Excellent pour se replacer dans l'esprit d'un homme du XIXème qui essaie d'analyser la figure de "sorcière" depuis ses origines antiques jusqu'aux événements plus récents européens en s'attardant très longtemps sur ses liens avec la religion chrétienne. Il s'attarde peut-être même un peu trop sur certains cas XVIème/XVIIème mais quand on s'intéresse à l'histoire et à la religion ce bouquin est d'un grand intérêt.

Depuis j'ai commencé le dernier Virginie Despentes, Vernon Subutex :
Bon étant déjà grande fan de l'auteur, ça aide pas mal à apprécier celui-là. Comme d'habitude j'aime la simplicité et le réalisme de toute l'intrigue, le cadre assez habituel chez Despentes du personnage qui a un background rock'n'roll/punk/new wave et qui arrive à un âge de sa vie où tout ça est derrière lui. Ça montre aussi un portrait de Paris que ceux qui détestent la ville vont reconnaître directement, en passant d'un milieu à un autre en claquant des doigts mais toujours avec énormément de réalisme et une écriture que je trouve drôle, crue, cynique, et parfois poétique tout de même.

Il a l'air cool le bouquin de Michelet, je savais pas qu'il avait fait un livre sur ce thème.

Arria Marcella de Gautier qui est plutôt pas mal et les Elégies Romaines de Goethe. Même si j'adore ce mec, j'ai pas tout aimé.

Je considère que les livres de Virginie Despentes ont eu une influence déplorable sur moi étant plus jeune. J'ai lu Baise Moi, Les Jolies Choses, Teen Spirit, Bye Bye Blondie à un âge trop naïf et ces lectures ont eu un impact irréversible sur mes attentes vis-à-vis de l'autre sexe. J'ai gobé les mensonges bien emballés et propagés par cette connasse et cela m'a conduit de déception en déception. Aujourd'hui, s'il y a bien une œuvre que j'estime dangereuse (pour l'avoir pratiquée) et à jeter au bûcher, c'est celle de Virginie Despente, cette pouffiasse mondaine qui a fait son beurre en suçant Philippe Manœuvre et Patrick Bruel, entre autres.

Soral a bien fait de la remettre à sa place dans Misères du désir. Pour les intéressé(e)s, reportez vous au premier chapitre du livre; il parle d'elle pendant plusieurs pages, trop long à recopier*. Pour ceux qui ont lu et vu Baise Moi, n'oubliez pas que l'une des 2 actrices principales s'est suicidée, tandis que l'autre est devenue lesbienne, à l'instar de Virginie Despentes qui s'est mise en couple avec une "philosophe" espagnole sur le tard. Bref, sous des dehors bien écrits et des histoires intéressantes, c'est de la pure propagande mortifère => auto-dafé!

(Je n'ai jamais rencontré de filles ayant lu ses livres en dehors d'internet)

Orochi a écrit:

Les femmes, cette sous-race d'armoires à foutre démontrent encore une fois avec cette œuvre leur infériorité.

Comme je l'explique ci-dessus, il existe aussi quelques femmes (masculines) qui savent bien écrire et qui sont beaucoup plus dangereuses en terme d'impact mental et social.

Citation :

Pour info, c'est même pas de la littérature, c'est une beauf lambda qui a écrit une fan-fiction et qui a réussi à se hisser en haut dans la machine à fric, rien de plus.

Et comment/en quoi tu différencies la vraie de la fausse littérature? Sur quels critères?


* En gros, Soral explique que Despentes l'a vu à la télé, lui a écrit une lettre et l'a rencardé pour le séduire. Il l'a trouvée moche, donc il en a profité pour lui dire ce qu'il pensait de l'arnaque idéologique du concept de Baise Moi. Elle a parfaitement compris sa démonstration, mais comme elle était au début de sa carrière dans le showbiz et qu'elle n'avait pas d'autre avenir professionnel, elle a préféré continuer à mentir pour sortir des livres et des films dans la même veine (avec pour acteurs du Stomy Bugsy, du Patrick Bruel, du Marion Cotillard et j'en passe).

Pour revenir aux 50 nuances, je trouve premièrement incompréhensible que l'on puisse bander ou mouiller sur ce bouquin. Je me suis carrément fait chié.C'est très mal écrit, les personnages sont creux, hyper stéréotypés, l'histoire pas crédible, hyper répétitive...Bref un livre à mettre dans la collection Harlequin. Secundo, je suis horrifiée de voir comment une connerie pareille peut faire le buzz et avoir autant de succès. Les bonnesfemmes doivent vraiment s'ennuyer dans leur vie et leur pieux pour lire et relire la trilogie et aller voir ça au cinoche. Je me suis toujours refusée à acheter le bouquin pour ma bib, bien qu'il me soit demandé continuellement.
C'est d'ailleurs intéressant d'avoir les retours de certaines lectrices : pas mal sont choquées et considèrent ça comme du porno. Ah non mesdames vous n'avez jamais du voir ou lire du porno parce que 50 nuances, c'est une niaiserie de romance érotique.
Ce qui m'inquiète c'est que ce foutu bouquin a popularisé le mommy porn à tous les niveaux et qu'il a lancé une mode littéraire du "sm"(plutôt relation dominé-dominant) complètement ridicule.
Pour redorer les lettres de noblesse de la littérature érotique, je vais d'ailleurs proposer un club de lecture sur cette thématique à mes lecteurs et lectrices. Les asiatiques écrivent de très bonnes choses par exemple.

Je suis relativement d'accord avec la première partie de ton message. 50 Nuances est l'équivalent psycho-cul de Bridget Jones. Sur le principe c'est exactement le même schéma: une femme de classe moyenne complexée qui s'éprend d'un riche cadre. Le succès du livre est lié au fait qu'il s'adresse à une cible massive (les femmes consommatrices au sens large).

Par contre j'ai du mal à distinguer le porno de l'érotique en terme de littérature. Sur quels critères opères-tu cette distinction? Pour moi les deux se rejoignent: c'est de la branlette.

La description des actes sexuels a été une révolution en littérature. Aujourd'hui, cette description est entrée dans la norme. Le prochain tabou à transgresser concerne les besoins naturels. Catherine Millet a dû sentir la nécessité de transgresser ce tabou, vu qu'il y a une scène scatologique dans La vie sexuelle de Catherine M.

Est-ce que la littérature (ou ce qu'il en reste) en sortira grandie? Au point où on en est, je me demande si ma question est pertinente...

Néanmoins, si le succès de 50 Nuances peut populariser les relations entre hommes dominants et femmes dominées, c'est toujours ça de gagné.

Tout est dans le titre

Moi perso c'est "L'étrange cas de l'homme mécanique" de Mark Hodder, un roman steampunk qui se lit vraiment tout seul, impossible de le lâcher.
Bref, un "page-turner" comme on dit.

C'est la suite de "L'étrange affaire de spring-heeled Jack" du même auteur (bien qu'on puisse le lire sans avoir lu ce dernier, même si je le recommande pas) qui lui aussi était vraiment excellent.

Un univers steampunk soigné, un talent narratif indéniable, que du bon !

Et vous ?

Si c'est sur l'univers steampunk, cela pourrait bien m'intéresser.
Sinon, je bouquine un doc sur Tchernobyl en ce moment

Le Théâtre et son Double d'Antonin Artaud. Après jpense que je vais essayer Schopenhauer, ou Hegel.

Je viens de terminer "Carmilla" de Sheridan Le Fanu et je m'apprête à relire "La possibilité d'une île" de Houellebecq.

Yolo-Submarine a écrit:

Le Théâtre et son Double d'Antonin Artaud. Après jpense que je vais essayer Schopenhauer, ou Hegel.

Hegel, c'est pas mal.



En ce moment, je délaisse Les Contrées du Rêve de Lovecraft et mon "manuel" d'archéozoologie pour mon bouquin de tchèque.  
(Sinon, y avait pas déjà un topic pour ça?)

Topic déjà existant, je déplace les messages dans le topic en question du coup

Steampunk ?!

Et je me disais bien Vince que t'allais dire un truc pas du tout en rapport avec les livres, parce que "Lectures du moment" et "Ryfalgoth" sur la même ligne ... non quoi.. juste non.

Tornerose a écrit:

Steampunk ?!

Et je me disais bien Vince que t'allais dire un truc pas du tout en rapport avec les livres, parce que "Lectures du moment" et "Ryfalgoth" sur la même ligne ... non quoi.. juste non.

Mes lectures du moment ce sont vos posts alakon

Moi en ce moment je lis mes cours, hé oui, je fais partie de ces pauvres victimes qui n'ont pas encore fini leurs examens :'(

Troisième ouvrage de Julius Evola en ma possession, fini sous peu : Méditations du Haut des Cimes.

Recueil de plusieurs textes faisant l'analogie entre ascension, expériences supra-sensorielles, ascèse et alpinisme. Une œuvre philosophique flirtant avec la métaphysique, l'école nietzschéenne et la méta-politique.

Si d'autres ont lus des ouvrages de Mr. Evola, je les invites à me faire part de leurs avis !

Je lis pas de bouquins en ce moment, j'avais plus de place dans ma valise pour en prendre pour retourner en Finlande ..
Mais je dois lire des Sagas islandaises pour mes cours, et on utilise ce site : http://sagadb.org/hrafnkels_saga_freysgoda.en qui est pas mal fait :)

Hello la masse.
Personnellement dans les livres contemporains qui m'ont marqué, un livre me revient tout de suite a l’esprit : " Ian Soliane - la saigne ". Un genre de mélange entre le cyber-punk, porn-gore et une poétique a la Lautreamont. Un genre de fiction apocalyptique halluciné ou le (anti)héros est un enfant à la fois victime et bourreau, errant dans une société dépourvus de toute humanité. Un étrange mélange de fluide ( foutre, sang, larmes ) et de rêveries mort-nées. C'est très difficile de vous ne parlez tant l'écriture est spécifique. C'est assez compréhensible quand on sais que l'écrivain as été violé de nombreuse fois par son beau père. Le livre est assez cher mais bon sang quel tuerie ! Le marquis de Sade a coté est un putain d'enfant de chœur.

Les romans de voyage de Maupassant. Notamment celui où il voyage en Algérie. Le passage où il décrit les paysages désertiques sont superbes. Un des meilleurs auteurs Français classiques à mon humble avis...

Je relis les deux premiers que j'ai lu.

Je viens de finir "Band of Brothers - Frères d'Armes", de Stephen E. AMBROSE, l'histoire de la "Easy Company" de la 101ème Aéroportée US.

Quoi qu'on pense de la Seconde Guerre Mondiale, j'ai adoré ce témoignage garni de faits historiques, mais aussi d'anecdotes, certaines assez marrantes, d'autres plus tragiques, relatant fort bien le quotidien d'une unité parachutiste déployée en Europe. Et, ayant moi-même été militaire quelques temps, j'y ai retrouvé certaines particularités du milieu militaire, les plaisanteries entre bidasses, les corvées de latrines, la discipline et les punitions... Encore que, dans la Marine Nationale, c'est bien évidemment moins "hardcore" que chez les Paras (en France).

Le style est plutôt soigné, depuis l'incorporation jusqu'à la démobilisation, tous les soldats qui ont pu témoigner l'ont fait pour raconter ce qu'ils avaient vécu. Il apparaît clair qu'à la toute fin de la guerre (en Europe), beaucoup en viennent à détester l'armée Américaine et plusieurs de ses officiers surnommés "chickenshit" ("fiente de poulet", littéralement, "quelqu'un qui ne vaut rien mais qui veut asseoir son autorité") à cause de leur incompétence dans un ou plusieurs domaines, surtout quand vient le moment d'affronter l'ennemi... ce qui a causé de nombreuses pertes.

La Normandie, la Hollande et l'échec de Market Garden, Bastogne ("Des clous !"), la base de Mourmelon et les permissions à Paris, puis la Ruhr et la fin de la guerre qui s'annonce... tant de moments historiques racontés par des officiers, ou de simples soldats. Et un lien incroyable qui les a unis, pendant et après la guerre. Ce lien qui ne se fait qu'au combat, dans les trous de souris, sous les obus et les bombes, à voir la mort de près...