STEVE SYLVERSTER – FREE MAN

STEVE SYLVERSTER – FREE MAN

Membre fondateur du combo Italien Death SS, comme In Death of Steve Sylvester (pas comme les nazis), Steve Sylverster consacrera toutefois une partie de son temps libre en sortant deux efforts en solitaire, tout droit sorti des tréfonds de l’enfer : Free Man en 1993 et Mad Messiah six ans plus tard.

A l’instar de son camarade, le très étrange mais néanmoins génial Improvisateur suprême Paul Chain, avec Death SS, ça partait vite dans un délire expérimental ! Seulement voilà , nos ritales ont aussi la tête sur les épaules, et savent très bien nous mettre une raclée monumentale quand il s’agit de pure metal ! Free Man en est l’incarnation parfaite, maîtrisant à la perfection ses influences seventes, Black Sabbath et Trouble en première ligne, Sylverster nous sert un pure bijou de Heavy Doom, avec en prime, un morceau final de pure Hard-Rock « Preacher Man » hommage très appuyé au géant AC/DC !

Ce qui est déstabilisant avec cet album est qu’il commence par une bombe apocalyptique, à mon avis le meilleur titre : « Broken Soul », les choses les plus simple sont souvent les meilleurs, dit-on ! Pas de doute, le diction peut aisément convenir à cette situation. Un riff simple, un son de gratte qui vous transperce, et la voix de Steve qui fini de vous happer littéralement, on comprend tout de suite à quoi l’on a affaire !

Bien évidement, le cinglé de l’improvisation Paul Chain (premier guitariste de Death SS) participe au projet de son ami de toujours sur quatre titres, notamment les excellentes « Underground Life » et « Agreeement With The Devil » ! Cela dit, Sylverster s’en sort largement sans lui, à l’instar de « Broken Soul », « Poeple Who Live In Glasshouses Shouldn’t Throw Stone » en est une des preuves les plus criantes, un morceau de Heavy Metal pur jus ravageant tous sur son passage !

Free Man est un disque qui – avec le temps – a acquis une réputation d’album culte et incontournable de la scène Italienne ! Ça ne vaut pas Alkahest, qui propulsera Paul Chain hors de l’underground deux ans plus tard (merci Lee Dorian), mais c’est tout de même une sacré tuerie à consommer sans modération !



Source : STEVE SYLVERSTER – FREE MAN (mon site)

Ah.

J'ai jamais supporté ce que faisait Death SS après 1990, ni la carrière solo de Stefanio, je crois que c'est pas ce morceau qui va me donner envie de me repencher dessus.