En 1988 les débuts des VRP se font dans la rue. Devant leurs déguisements (complets trop courts, maquillage à l'excès…) et leur musique mêlée au théâtre de rue, les passants s'arrêtent fascinés devant cinq étranges personnages : Fabrice, Stéphane, Marc, Gilbert et Gilberd.
Leur reprise d'Alexandrie Alexandra de Claude François connaît un certain succès. Devant le succès prévisible de la chanson, les VRP s'en détachent pour mettre en avant leurs propres textes (loufoques à souhait) et sortent leur premier album en 1989. Leurs textes reflètent leur état d'esprit, passablement fou. Aucun parti pris ni engagement à part peut être pour la langue française.
Leur dernier album, Vacances Prolongées (sorti en 1992) annonce la couleur. Les VRP décident alors de se saborder au sommet de leur gloire pour ne pas s'institutionnaliser et se perdre. Un beau soir de 1993, au Zénith de Montpellier, lors de Etats Généraux du Rock, ils font leurs adieux à la scène par un concert destroy où ils jettent leurs instruments au public
Outre deux guitares, tous les autres instruments des VRP sont bricolés : contre-bassine de Stéphane (balai, corde et seau), un balai de vaisselle, un attaché-case, des cuillers pour le percussionniste Marc, un piano d'enfant pour Gilbert sans oublier boîtes de conserves et autres ustensiles. Leur musique est déjantée et inclassable, une sorte de chanson populaire en délire perpétuel, autant sur un plan instrumental qu'au niveau des textes.